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Le mythe du progrès : une stratégie pour nous faire accepter l’inhumain

  • Photo du rédacteur: prunearnoul
    prunearnoul
  • 17 juil.
  • 3 min de lecture
mythe du progres

“Le progrès est une belle histoire. Mais qui l’a écrite, et à quelles fins ?”


Depuis deux siècles, l’idée de progrès structure les sociétés occidentales. Présenté comme une marche inéluctable vers un avenir meilleur, il serait synonyme de croissance, de science, de technologie, d’abondance et de liberté. Pourtant, sous cette apparente évidence, se cache une construction idéologique minutieuse — un mythe moderne aux conséquences redoutables, qui anesthésie les consciences et légitime l’inhumain.


🔍 Le progrès : une idéologie, pas une évidence


D’un point de vue philosophique, le progrès n’est pas une vérité universelle mais une croyance occidentale née des Lumières, consolidée au XIXe siècle avec l’essor de la science positiviste, puis instrumentalisée par les révolutions industrielles. On a associé “nouveau” à “mieux”, “ancien” à “obsolète”, et transformé une hypothèse en dogme.


Ce mythe repose sur plusieurs piliers :


  • La foi dans la science et la technique comme forces rédemptrices.

  • L’idée de croissance économique perpétuelle, synonyme d’amélioration.

  • La linéarité historique, qui prétend que l’humanité avance, forcément, vers un mieux.


Or, l’histoire réelle de l’humanité est cyclique, chaotique, ambivalente. Et tous les “progrès” ne sont pas des avancées.


🧠 Conditionnement social : le progrès comme outil de contrôle


Le progrès est devenu un levier de manipulation mentale. On fait croire aux populations que toute nouvelle technologie, tout changement sociétal, toute réforme structurelle est forcément “progrès” — et que le refuser, c’est être rétrograde, irrationnel, voire dangereux.


Les stratégies de ce conditionnement sont redoutables :


  • Inversion sémantique : “santé publique” devient surveillance biomédicale, “transition énergétique” cache une numérisation massive polluante, “intelligence artificielle” se substitue à l’intelligence humaine.

  • Neutralisation de la critique : si vous critiquez le progrès, vous êtes anti-science, conspirationniste, ou réactionnaire.

  • Culpabilisation morale : refuser le progrès, c’est “nuire à l’avenir”, “entraver les droits”, ou “rejeter l’évolution”.


Ainsi, le progrès devient une religion laïque, avec ses prêtres (scientifiques médiatiques), ses dogmes (la croissance verte, le transhumanisme, la vaccination globale), ses hérétiques (les dissidents), et ses sacrifices : la nature, la souveraineté, la liberté.


🏥 Quand le progrès sert l’inhumain : des exemples concrets

💉 Médecine technocratique


On a remplacé la prévention holistique par des solutions biotechnologiques. Le corps est vu comme une machine à optimiser, à injecter, à corriger, non plus comme un organisme vivant à respecter.Les traitements naturels sont marginalisés, les médecins sont sous la tutelle des algorithmes, et la santé devient une affaire de données, non de liens.


🏙 Urbanisation & déconnexion du vivant


Les “villes intelligentes” promettent efficacité et sécurité. En réalité, elles engendrent surveillance permanente, disparition des liens communautaires, pollution électromagnétique, perte de souveraineté. L’humain n’est plus qu’un flux dans un système.


🧬 Transhumanisme


On nous vend l’idée d’un homme augmenté, amélioré par la technologie. Derrière ce rêve, une haine du vivant, une négation de la vulnérabilité, une marchandisation du corps. C’est la porte ouverte à l’eugénisme 2.0, aux bébés sur mesure, à l’homme-machine.


⚠️ Les dommages collatéraux du “progrès”


Sous prétexte d’avancer, on piétine l’essentiel :

  • Écocide planétaire sous couvert d’industrialisation durable.

  • Érosion de l’intériorité : tout doit être productif, rapide, mesurable.

  • Déshumanisation systémique : l’humain devient outil, ressource, data.


Le progrès technologique sans conscience détruit la civilisation intérieure. Il crée des êtres hyper-connectés mais déconnectés d’eux-mêmes, de la nature, du sacré.


Se libérer du mythe : retrouver une boussole intérieure


Le véritable progrès n’est pas technique, mais éthique, spirituel, relationnel. Il ne s’agit pas d’avancer aveuglément, mais de discerner : avançons-nous vers plus d’humanité, ou vers sa disparition ?


Pour résister au mythe du progrès :


  • Repenser le mot “moderne” : tout ce qui est nouveau n’est pas nécessairement bon.

  • Remettre l’humain et le vivant au centre : avant les profits, avant les algorithmes.

  • Réapprendre le bon sens, la lenteur, la contemplation.

  • Retrouver des savoirs ancestraux, non pas en rejet du présent, mais en complément lucide.


🔚 Conclusion : sortir de l’hypnose collective


Le mythe du progrès est un cheval de Troie. Il nous a promis la liberté et l’abondance, il nous a livré à la servitude douce et à la désertification intérieure. L’enjeu, aujourd’hui, n’est pas de “ralentir le progrès”, mais de le requalifier, de l’interroger, de le réencastrer dans une éthique du vivant.


Nous ne manquons pas de science. Nous manquons de sagesse.

 

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elie et mado editions

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