Révolution de 1789 : naissance de la matrice
- prunearnoul
- 13 juil.
- 4 min de lecture
Derrière le mythe de la libération, l’instauration d’un système de contrôle plus subtil

La Révolution française de 1789 est enseignée comme le berceau de la liberté moderne, de l’égalité citoyenne et des droits universels. Elle est célébrée comme un soulèvement héroïque du peuple contre la tyrannie monarchique. Pourtant, derrière les idéaux flamboyants, un autre récit émerge : celui de la naissance d’un système de gouvernance invisible, centralisé, abstrait et profondément contrôlant. Autrement dit : la matrice.
1. Le passage d’un pouvoir incarné à un pouvoir désincarné
Avant 1789, le pouvoir était identifiable. Il avait un visage : celui du roi, de la noblesse, du clergé. Il s’inscrivait dans un ordre cosmique et symbolique. On pouvait le nommer, le contester, l’assassiner même. Après la Révolution, le pouvoir devient anonyme, administratif, idéologique. Il se réfugie derrière la République, l’État-nation, les assemblées. Ce n’est plus un homme, mais une structure.
Le Roi pouvait tomber. Le système, lui, se renouvelle sans fin.
C’est là qu’émerge la matrice : une forme de pouvoir déterritorialisé, qui ne repose plus sur la personne, mais sur le système lui-même. Il est difficile à saisir, car il se présente comme neutre, rationnel, légitime.
2. La fin du sacré et la montée du dogme rationnel
La Révolution a tué Dieu dans l’espace public. Elle a abattu l’ancienne transcendance (Dieu, le Roi, l’ordre naturel) pour instaurer la Raison comme nouvelle religion. Derrière les “Lumières” se cache une logique de déspiritualisation du monde, de technocratisation de l’humain.
La Déclaration des Droits de l’Homme n’est pas un acte divin, mais une norme écrite par des hommes, pour réguler les hommes. Elle remplace les lois naturelles par des lois juridiques abstraites, bureaucratiques, parfois déconnectées du vivant.
L’âme fut chassée de la cité. L’humain devint un rouage, un contribuable, un matricule.
3. La naissance de l’État tentaculaire
Avec la Révolution, c’est aussi la naissance de l’administration centrale, du recensement des individus, de l’école obligatoire (avec Jules Ferry quelques décennies plus tard), du service militaire de masse. Le citoyen devient à la fois libre et totalement soumis à un État omniprésent.
La “liberté” est codifiée, mesurée, encadrée.L’“égalité” devient une normalisation.La “fraternité” disparaît dans les décrets.
La matrice moderne ne dit pas : obéis au roi,elle dit : c’est pour ton bien, c’est pour la société, c’est rationnel.
4. La Révolution : une opération de reset géopolitique ?
Plusieurs chercheurs et historiens alternatifs suggèrent que la Révolution fut orchestrée ou instrumentalisée par des forces puissantes en coulisses : certaines loges maçonniques, des intérêts financiers étrangers, et des puissances marchandes cherchant à affaiblir le modèle monarchique chrétien au profit du capitalisme libéral et du contrôle bancaire.
Napoléon, qui émerge après le chaos révolutionnaire, centralise le pouvoir, crée la Banque de France, le cadastre, les préfectures, le code civil… autant d’outils de contrôle parfaitement huilés qui perdurent encore aujourd’hui.
Et si la Révolution n’avait jamais été pour le peuple, mais contre lui ?
5. Conditionnement des masses : naissance de l’école de la matrice
L’école publique, laïque et obligatoire ne vise pas à éveiller, mais à former de bons citoyens, comprenez : des individus disciplinés, rationnels, obéissants, productifs, et détachés de toute souveraineté intérieure.
La langue devient un outil d’unification et d’effacement des identités régionales. L’histoire est réécrite par les vainqueurs pour glorifier la République, tout en diabolisant l’Ancien Régime.
On ne pense plus par nous-mêmes, on pense dans le cadre qu’on nous a fourni.C’est cela, vivre dans la matrice.
6. La République : matrice de guerre permanente
Dès 1792, la France révolutionnaire entre en guerre. Et ce ne sera qu’un début. L’idéal de “liberté” est imposé par la violence aux peuples voisins. On installe les prémices d’un monde où la guerre devient un moteur de changement, un prétexte à centralisation.
De la Terreur de Robespierre aux guerres napoléoniennes, la Révolution accouche d’un monstre : l’ingénierie sociale par le chaos. Une méthode toujours utilisée : créer une crise, proposer la solution, renforcer le contrôle.
7. Du roi au QR code : le citoyen traçable
En deux siècles, l’idéal révolutionnaire a accouché d’un monde numérique, hyper-centralisé, où l’individu est fiché, scanné, localisé, imposé, vacciné, contrôlé.
La matrice née en 1789 n’a cessé de se perfectionner :
L’impôt est prélevé à la source
L’enfant appartient symboliquement à la République
Le récit collectif est verrouillé par les médias dominants
La souveraineté individuelle est conditionnée au “bien commun”
Nous sommes entrés dans la Matrice par la porte dorée de la Liberté.
8. Sortir de la matrice commence par voir à travers le récit
Il ne s’agit pas de regretter l’Ancien Régime ou de prôner un retour en arrière, mais de déconstruire le mythe fondateur d’une révolution qui aurait émancipé le peuple.La révolution de 1789 a brisé les chaînes visibles… pour les remplacer par des chaînes invisibles, plus efficaces, psychologiques, identitaires, administratives.
La véritable liberté ne viendra jamais d’une structure, d’un parti, d’un système.Elle vient de la reconnexion à sa souveraineté intérieure, à son discernement, à sa nature vivante.
1789 ne fut pas la fin de la tyrannie, mais sa métamorphose
Sous couvert de progrès, la Révolution française a ouvert une nouvelle ère de domestication de l’être humain par l’idéologie, l’économie, l’administration. Elle a planté la graine d’un monde où l’on croit être libre parce qu’on peut voter… mais où tout est déjà décidé, pensé, balisé.
C’est cela, la matrice : un système qui fait croire qu’il vous libère alors qu’il vous enferme.
Pour sortir de la matrice, il faut :
Réapprendre à penser par soi-même
Reconnecter à la mémoire collective et spirituelle
Se désidentifier du conditionnement républicain
Cultiver sa souveraineté intérieure avant toute revendication extérieure




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