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Quand ceux qui nuisent à la santé prétendent aussi la “sauver” Ou comment l’industrie orchestre la maladie pour mieux rentabiliser la guérison

  • Photo du rédacteur: prunearnoul
    prunearnoul
  • 12 juil.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 juil.

poison alimentaire

Dans le monde contemporain, un étrange paradoxe s’est normalisé : les mêmes groupes industriels qui participent à la dégradation de la santé humaine, animale et environnementale se positionnent en sauveurs légitimes, proposant des solutions “innovantes” aux désastres qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer. Cette stratégie, cynique mais lucrative, est aujourd’hui observable dans plusieurs secteurs clés de l’agroalimentaire, de la pharmacie et de la chimie.


 1. Un sol empoisonné… un marché en germination

Les pesticides et herbicides de synthèse – souvent issus des géants de la chimie – sont aujourd’hui largement reconnus comme des perturbateurs de l’équilibre des sols. Ils tuent la microflore, appauvrissent la biodiversité souterraine, et affaiblissent la résilience des cultures.

Or, certains des groupes à l’origine de ces produits contrôlent aussi les entreprises pharmaceutiques qui développent des chimiothérapies ou traitements contre les cancers en hausse… dont certains sont suspectés d’être liés à une exposition chronique à ces substances chimiques.


C’est ce que l’on nomme la double rente toxique : celle qui consiste à empoisonner en amont et soigner en aval.

❝ L’externalité négative devient ici une opportunité d’investissement rentable. ❞


 2. Junk food pour enfants… nutrition médicalisée pour adultes malades

Dans les rayons des supermarchés, les produits ultra-transformés sont omniprésents : céréales enrichies en sucre, yaourts colorés artificiellement, snacks bourrés d’additifs et de graisses hydrogénées. Ces aliments ciblent prioritairement les enfants, façonnant dès le plus jeune âge une dépendance physiologique et psychologique à des produits de faible qualité nutritionnelle.

Puis, une fois les déséquilibres installés (obésité infantile, troubles métaboliques, diabète de type 2, etc.), ces mêmes industries – ou leurs filiales – proposent des solutions “nutritionnelles” médicalisées : substituts de repas, poudres hyperprotéinées, boissons fonctionnelles, barres enrichies… pour répondre à des pathologies qu’elles ont elles-mêmes alimentées.

❝ Celui qui crée la carence peut aussi vendre le correcteur, en toute impunité. ❞


 3. L’amiante dans les talcs, les pilules pour le cancer

Certaines multinationales ont été condamnées pour avoir distribué, durant des décennies, des produits pour bébés contenant de l’amiante. Ces substances – cancérigènes avérées – ont été vendues sans avertissement aux familles, générant une exposition chronique dès les premiers mois de vie.

Aujourd’hui, ces mêmes groupes commercialisent des traitements contre des cancers gynécologiques liés à l’exposition à ces produits.


Un cycle d’irresponsabilité et de profit qui choque, mais qui demeure juridiquement protégé par des mécanismes complexes d’immunité corporatiste et de lobbying intense.


 4. Les destructeurs de la terre… devenus ambassadeurs de la “durabilité”

Les pratiques agricoles intensives, portées par les géants de l’agrochimie, ont généré une déforestation massive, une érosion des terres, une disparition des pollinisateurs, une artificialisation des cultures, et une dépendance accrue aux intrants chimiques.

Or, ces mêmes multinationales se positionnent désormais comme leaders de la “transition verte”. Elles financent des programmes de “nutrition durable”, de reforestation artificielle, ou de compensations carbone… tout en maintenant les mêmes logiques destructrices dans leur cœur d’activité.

❝ Le greenwashing devient une stratégie d’occupation morale de l’espace public. ❞


 5. Et demain ? Qui contrôlera les compléments essentiels à notre survie ?

Avec l’appauvrissement progressif des sols, la dévitalisation des aliments, l’exposition chronique aux toxines environnementales et la destruction des écosystèmes, les compléments alimentaires deviennent peu à peu des nécessités nutritionnelles de base.

Demain, ces géants – déjà solidement implantés dans le secteur pharmaceutique – pourraient aussi prendre le contrôle de ces micro-marchés stratégiques : vitamine D, zinc, magnésium, adaptogènes, probiotiques, algues… devenus indispensables à mesure que leur modèle industriel prive la population de toute souveraineté nutritionnelle.


 Le paradoxe devient système

Ce n’est plus un hasard. Ce n’est plus un effet collatéral. C’est un modèle systémique intégré :

· Créer une dépendance

· Appauvrir la vitalité

· Générer une pathologie

· Devenir le fournisseur exclusif de la solution

· Et se poser en héros du progrès.


 Changer de paradigme ou subir l’agenda

Il ne s’agit plus de pointer du doigt quelques “dérives”. Il s’agit de remettre en question l’architecture même d’un système qui confond santé publique et rentabilité des pathologies.

 Reprendre en main notre souveraineté alimentaire, écologique et médicale est devenu un impératif vital.


Cela passe par :

· Une vigilance sur l’origine des produits que nous consommons,

· Le soutien aux circuits courts, à l’agriculture régénérative, aux thérapeutiques naturelles,

· Une prise de conscience collective de la manière dont le récit dominant est façonné par ceux qui ont intérêt à maintenir le statu quo.


Car, si nous ne réagissons pas…


Ceux qui ont tué la vie dans le sol continueront à nous vendre les gélules censées la remplacer.


Et ceux qui ont empoisonné nos corps continueront à nous dicter les conditions de notre survie.

reeduquez vos vétérinaires et vos médecins

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elie et mado editions

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